Les enfants et jeunes dys...

Les troubles  des apprentissages (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie) que rencontrent certains enfants fragilisent l'apprentissage du geste graphique.

"L'orthographe s'incarne dans le graphisme et le graphisme se nourrit de l'orthographe. Un graphisme net, lisible, favorise l'image des mots; une orthographe aisée qui s'automatise contribue à la souplesse du graphisme et à sa rapidité. (.....) Une orthographe en souffrance peut se traduire par un graphisme maladroit, irrégulier, qui laisse transparaître les difficultés de l'orthographieur, de même qu'un geste graphique douloureux, malabile, trop lent devient une entrave supplémentaire*".... qui empêche l'enfant de se concentrer sur l'exercice demandé.

On parle alors de double tâche: difficile à tenir pour les enfants.

La mobilisation se fera au détriment d'un des pôles: le graphisme ou l'orthographe.

La graphothérapie permet d'alléger la "tâche graphique", afin de permettre une meilleure mobilisation sur l'autre pôle.

Attention, l'aide en graphothérapie dans le cas d'une dysléxie ne se substitue pas au suivi orthophonique, il permettra juste d'automatiser le geste graphique sans résoudre les problèmes liés à la dyslexie. 

Dans le cas d'une dyspraxie, c'est un suivi en ergothérapie qui aidera l'enfant. 

 

*Dysorthographie et dysgraphie , Françoise Esienne éditions Elsevier Masson.